Même si les femmes sont moins nombreuses à souffrir de calvitie, ou chute capillaire, que les hommes, cette condition fait partie des causes possibles de perte de cheveux. Elle touche de 2 à 5 % des femmes âgées de 30 ans, et près de 40 % de celles âgées de 70 ans. La calvitie féminine se présente sous forme de perte sur l’ensemble de la chevelure du haut du crâne, alors que celui-ci devient clairsemé au fil du temps.

Les traitements hormonaux sont une cause importante de la perte de cheveux chez les femmes. Toutefois, elles peuvent aussi subir un effluvium télogène, soit une chute soudaine et temporaire des cheveux à la suite d’une grossesse. Dans cette condition, jusqu’à 30 % des cheveux entrent prématurément en phase de repos, puis tombent. Une fois le choc passé, les follicules pileux reviennent en phase active et les cheveux repoussent. Cela peut toutefois prendre quelques mois.

Il est rapporté que la chute capillaire féminine tend à s’accentuer à partir de la ménopause, cependant cette théorie n’a pas été prouvée par les études épidémiologiques menées jusqu’à présent.